A
gauche, ma classe ( qui fut détruite plus tard par une tornade );
A droite,
mes 16 shtroumpfs et moi sur ma Jeep.
Jambo Bwana
!
Après un an de préparation ( durant ma dernière
année à l'Ecole Normale ISCaP ), j'ai été sélectionné pour
aller enseigner à Goma, Zaïre ( maintenant "République
Démocratique du Congo" ).
| Premier
voyage...Mes petites affaires emballées, j'ai fait mes
adieux et suis monté dans un avion Sabena pour Kigali (Rwanda), où je suis arrivé
24h après le Pape Jean-Paul II. Un second "avion" (hem) m'a fait traverser
le pays, que j'ai pu admirer à travers les trous dans la carlingue (les hublots,
eux, étaient trop opaques que pour me laisser admirer les Milles Collines). Après
un aterrissage miraculeux, Patrick Lumes, un français super sympa était là pour
me faire traverser la frontière et m'emmener à Goma. L'effervescence qui y règnait
n'était pas pour moi : M. Mobutu et M. Mandela arrivaient le même jour. |
Ecole Privée à Programme Belge de Goma
Deux jours plus tard (au lieu des dix prévus),
je me suis retrouvé devant une classe de 16 shtroumpfs de
première année (au lieu de la quatrième que j'étais sensé
avoir et pour laquelle j'avais emmené 40 kg de matériel).
Nous avons passé une année extraordinaire, 9 nationalités
différentes étant l'un des plus merveilleux atouts que l'on
puisse avoir en classe.
L'aide et l'amitié de Danielle Lebecq, ses
précieux conseils m'ont souvent permis de relativiser les
petits problèmes : guerre civile, pillages, une tornade
qui dévasta ma classe alors que je m'y trouvais avec les
enfants (pas de blessé), tremblement de terre, éruption
volcanique, etc.
Une région
superbe...
Surnommée le "Grenier du Zaïre"
car tout y pousse sans difficulté. Je ne me suis pas
privé de faire un "bout d'brousse" de temps
en temps avec mon "beau tracteur rouge"
(ma Jeep Willys) pour aller voir les animaux de la
Rwindi, pêcher, ou encore rendre visite aux gorilles
de Djomba.
|
Le
bonheur à l'état pur ? |
Je suis parti le coeur serré, devant en
principe faire mon service militaire.
Il n'en fut rien, mais si je n'étais pas rentré dans un
beau Sabena,
j'aurais dû évacuer un mois plus tard en C-130 avec tous
les autres...
Au lieu de cela, je suis allé me promener au
Kenya.
Page
suivante : Chez moi